La Gastro'AgroNomie

Eté = Apéro+Apéro+Apéro ! et mes éternelles randos m’approvisionnent en thym séché embaumant les sentiers de la garrigue et m’inspirant pour l’apéro du soir! Croquantes et légères (en bouche, pas dans les fesses) elles seront aussi vite croquées que faites !

Ingrédients (pour une quinzaine de flûte)

• Une pâte feuilletée
• 1 jaune d’œuf
• Graines de sésame
• Herbes aromatiques (Thym, Romarin, Origan…au choix)
• Parmesan râpé
• Fleur de sel, poivre

Préparation

Piquez la pâte feuilletée et badigeonnez la du jaune d’œuf. Parsemez (à volonté) de graines de sésames, des herbes, de parmesan, de fleurs de sel et de poivre. Tentez l’opération sur le côté opposé (assez délicat…du coup je vous conseille de le faire sur un plan de papier sulfurisé)

Découpez ensuite les lamelles et « torsadez»-les en maintenant par les deux bouts.

Mettez-les au four 10 à 15 minutes à 180 degrés !

Recrutement intensif dans le potager du papou ! Les haricots sont arrivés et je retrouve le plaisir d’enfance d’aller se tordre le dos pour cueillir ses petites gousses vertes de toutes tailles…sans oublier l’équeutage ! (sauf quand on a la chance d’avoir sa meilleure toupine qui nous appelle en même temps et qui nous fait oublier la tache) !

Souvent connus agrémentés au beurre et accompagnant une bonne viande, ici on la varie en salade ! et comme je commence à avoir les ingrédients "tics" du sud, le basilic est à l’honneur!!! ici ce sera au pesto ! Excellent... on entend même chanter les cigales...

Ingrédients (Pour 2 fringalettes) :

• 500 gr. de haricots vert frais équeutés
• 2 poignées de pignons de pin grillés
• 4 tranches de jambon de parme
• 1 CS de sauce au pesto
• 1 CS d’huile d’olive
• Du parmesan et quelques feuilles de basilic
• Sel, poivre

Préparation :

Après avoir équeuté les haricots verts, mettez-les à cuire dans l’eau bouillante salée pendant une quinzaine de minutes (pas plus, il faut qu’ils restent croquants). Une fois cuits, égouttez-les et rincez-les à l’eau froide avant de les mettre dans le saladier.

Ajoutez ensuite le pesto, l’huile d’olive, le sel et le poivre. Mélangez. Déposez ensuite les pignons, le jambon effilé, le parmesan en dentelle (découpé à l’aide d’un économe), et les feuilles de basilic ciselées. Laissez reposer une demi-heure au réfrigérateur avant de déguster !

Douceur d’antan vedette des petits et des grands. Sa petite bosse dodue en intrigue plus d’un ! Quel est son secret ? Une concentration de levure au centre (dédicace J. ?) ? Un moule spécial à bosse (dédicace M.)? Mystère…

Mes premières madeleines ressemblaient à des barquettes plates…j’ai lutté de comprendre qu’il faut (juste) leur faire subir un simple choc thermique ! (merci internet !)

Depuis je les tente à toutes les sauces dont celle-ci !

Ingrédients (Pour 32 madeleines biens dodues)

• 200 gr. de farine
• ½ sachet de levure
• 100 gr. de beurre
• 4 œufs
• 100 gr. de sucre
• 1 yaourt nature
• 75 gr. de chocolat noir râpé
• 50 gr. de noix de coco râpée fraiche

Préparation 

Battez au fouet les œufs, le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporez le beurre fondu, la farine, la levure tamisée et le yaourt. Mélangez puis laissez reposez la préparation au moins 30 minutes au réfrigérateur. Préchauffez votre four à 210 degrés. Sortez la préparation et versez la dans les moules « spécial madeleine » au trois quart (sinon ça fait effet volcan…)

Enfournez 4 min à 210 degrès puis baissez à 180 degrès pour les 10 minutes restantes. Ce choc thermique va être à l’origine de la fameuse Bosse !

Miam…à consommer SANS modération !

Enfin un peu de soleil dans le sud. Les courgettes rampent dans le potager et sont à croquer…

Ingrédients (pour 2 maxi Crok)

• 4 tranches de pain de mie
• Tapenade (pour napper le pain)
• 4 petites courgettes
• 1 oignon, 1 gousse d’ail
• Du fromage de chèvre frais
• Huile d’olives
• Basilic frais haché
• Sel, poivre

Préparation

Hachez les oignons et l’ail, et découpez finement les courgettes. Faites-les revenir une dizaine de minutes dans un peu d’huile d’olives. Ajoutez en fin de cuisson une pincée de sel et de poivre.

Badigeonnez les tranches de pain de tapenade (sur une face ou les deux…selon votre envie). Déposez sur une tranche la préparation de courgette et ajoutez des cubes de fromages de chèvre et le basilic ciselé. Couvrez ensuite avec l’autre tranche de pain.

Enfournez 10 minutes (180 degrés), le temps que le pain croustille et le fromage de chèvre soit coulant…

*Variantes : pour une touche ++ Provence, rajoutez quelques dés de tomates et des pignons de pin grillés.

Le gros challenge était de faire découvrir le terroir de ch’nord aux sudistes niçois ! Je n’ai pas oublié le maroilles fermier (acheminé par le train…si si). J’ai également profité de la première coupe de rhubarbe du jardin (mai) pour leur faire découvrir ce goût acidulé et très peu connu dans le sud (climat trop sec l’été pour la culture de rhubarbe).

 J’ai donc ramené pour la « pause-café » cette tarte avec une base de pâte sablée aux spéculos (pour rajouter une couche du nord).

Bilan :

-Une parfaite liaison entre l’acidité de la Rhubarbe et la douceur de la cannelle

-Pas une mini miette qui reste.

Ingrédients :

Pâte sablée aux spéculos :

• 180 gr. de farine
• 250 gr. de spéculos
• 100 gr. de beurre
• 1 œuf
• 2 CS de sucre

Garniture :

• 800 gr. de Rhubarbe
• 3 CS de sucre
• Quelques gouttes de citron
• 2 CS de gelée de coing (ou 2 CS de sucre Vanillé)

Préparation :

Une heure avant :

- Pelez et découpez la rhubarbe en morceaux. Laissez macérer 1 heure dans le sucre et le jus de citron.

- Préparez la pâte : écrasez les spéculos pour obtenir une poudre grossière. Malaxez du bout des doigts le beurre, la farine et la poudre de spéculos. Rajoutez l’œuf et formez une boule (un peu friable). Réservez au réfrigérateur une heure.

Egoutter la rhubarbe et faite la cuire 15 min dans une casserole avec quelques cuillères de gelée de coing

Dans un moule à tarte tapissé de papier sulfurisé, étalez la pâte du bout des doigts. Recouvrez-la de gelée de coing et de la compote de rhubarbe, et enfournez 20 minutes à 180 degrés !

Dégustez tiède...

Une ch’tiote tarte aux fruits rouge pour fêter le début d’un printemps tardif ?…je vous rassure c’est partout pareil même dans la pointe sud-est ! Du coup toujours pas de fraise qui se pointent dans mon p’tit jardinet, mais elles coulent à flots depuis la mi-avril chez les producteurs mieux équipés en hors sol (= serres + irrigation en circuit fermé + technique pointue pour maitriser la fertilisation et les phyto - vs - mes escargots ravageurs)  !!

J’ai résisté un p’tit mois pour avoir les variétés les plus riches en goût (la Ciflorette et la Mara des bois) et faire ce dessert gourmand  rouge en couleur !

Ps : non pas de bébé en vue.

Ingrédients :

Pâte à tarte

• 250 gr. de farine
• 100 gr. de beurre
• 6 CS. de lait
• 1 œuf entier
• 2 CS de sucre = 1 sachet de sucre Vanillé

Pour la crème amandine 

• 125 gr. de poudre d’amande
• 70 gr. de Beurre
• 1 yaourt brassé nature
• 2 œufs
• 80 gr. de sucre

Pour la garniture 

• Fruits rouge de saison (Fraises, framboises, Cerises ?)
• 2 CS de confiture ou de gelée (Fraise, Coing…)

Préparation :

Pour la pâte à tarte : mélangez du bout des doigts le beurre ramolli, la farine et le sucre. Ajoutez ensuite l’œuf et le lait, et formez une boule compacte. Réservez la préparation au réfrigérateur.

 Sortez le beurre du réfrigérateur une heure avant, afin qu’il ramollisse. Battez-le avec le sucre dans un saladier, puis incorporez les œufs un par un. Ajoutez la poudre d’amande et  mélangez jusqu’à obtenir la consistance d’une crème à l’aspect lisse et« beurré ». Ajoutez ensuite le yaourt.

Etalez ensuite la pâte à l’aide d’un rouleau, et faite la cuire seule 10 min à 180 degrés (= A blanc). ! Attention n’oubliez pas de la piquer avec la fourchette pour éviter qu’elle ne « bulle »!

Retirez-la du four, versez dessus la crème d’amande, puis remettez la au four une vingtaine de minutes. Elle ne doit pas être trop cuite, il faut que la crème soit encore moelleuse.

Une fois cuite, découpez les fraises en quartier et garnissez-en la tarte une fois tiédie. Parsemez de confiture pour un aspect brillant naturel.

C’est à Nice que je dois mon goût pour la farine de pois chiche et de la bonne Huile d’olives !!! Ici pas de crémière, ni de beurre et ni d’argent du beurre, l’huile d’olives de Nice est propre au terroir : les coteaux, le soleil, la cueillette à maturité donnent une huile très douce et légèrement fruitée, contrairement aux autres huiles des pays voisins (Espagne...). Pas étonnant que les produits de cette région sont médaillés au salon de l'agriculture!

Le pois chiche est historiquement une culture des milieux secs méditerranéens. Introduit comme légumineuse dans les rotations avec le blé, il substituait à la farine de blé pour alimenter les populations. Aujourd’hui les pois chiches sont principalement produits en Inde et au Magreb, pays fort consommateurs. On retrouve la farine importée dans les épiceries bio ou magrébine. Ils sont riches en protéines végétales, et adaptés aux régimes sans gluten.

Ce cake réuni donc ces deux ingrédients du sud : je le conseille de le Servir chaud avec de la tapenade…il ensoleille votre apéro illico presto ! A TESTER abSolument !

Ingrédients

• 100 gr. de farine de pois chiches
• 50 gr. de farine de blé*
• ½ sachet de levure
• 80 cl. d’huile d’olives
• 12,5 cl. de lait
• 2 cc. de cumin en poudre
• 2 cc. d’ail en poudre
• Sel, poivre

Préparation

Creusez un puits dans les farines et incorporez les œufs. Ajoutez l’huile d’olive, la levure, le lait et les épices et mélangez.

Mettez la préparation dans un plat huilé et fariné puis au four à 180 degrés pendant 20 minutes. Servir chaud de préférence !

*Variantes : Mettre seulement de la farine de pois chiche. En revanche l’action de la levure sera nulle et le cake sera beaucoup plus compact. Ajoutez des olives noires !

Si je vous dis : Croute croquante et caramélisée - cœur fondant Rhum&Vanille ?

Oui, impossible de résister à ces petites bouchées qui nous viennent droit du savoir-faire bordelais, à la fois simplissimes et délicates à réaliser, notamment pour les questions de cuisson. Si vous n’avez pas la chance du débutant, les premières fournées ressembleront plutôt à des gros champignons gonflés...Les moules peuvent également être un facteur de réussite : pour ma part, j’ai tenté les moules en silicone « i-tech », les premiers prix et les moules traditionnels en fer. Les premiers était pour moi la solution la plus judicieuse en rapport qualité/temps/prise de tête pour démoulage ^^ ...à vous de tester les appareils dont vous disposez.

Un conseil : à consommer dans les 6 heures après cuisson pour garder l’aspect croustillant… Mais bon ce conseil est généralement très bien respecté…on ne peut pas faire que les admirer !

Ingrédients (pour 24 grosses bouchées)

• 50 cl de lait
• 250 gr. de sucre
• 2 œufs+2 jaunes
• 100 gr. de farine
• 50 gr. de beurre
• 2 CS de Rhum
• 1 gousse de vanille

Préparation

Faites bouillir le lait avec la gousse de vanille coupée en deux et le beurre.

Pendant ce temps, mélangez la farine et le sucre. Incorporez les œufs, puis versez ensuite le lait bouillant progressivement et mélangez afin d'obtenir une pâte fluide.  Laissez refroidir.

Ajoutez le rhum puis placer la préparation au frais pendant au moins une heure (vous pouvez également le laissez une nuit pour une meilleur infusion)

Préchauffez le four à 270°C avec la tôle sur laquelle cuiront les cannelés. Versez la pâte bien dans les moules (bien beurrés si il s’agit de moule classique en tôle). Ne les remplissez qu'au ¾.

Faites les cuire à four chaud pendant 7 minutes. On doit observer une petite croute caramélisée, légèrement brune. Puis baissez le four à 180°C (avec chaleur tournante de préférence qu’à partir de ce moment ) et continuez la cuisson pendant 45 minutes : le cannelé doit avoir une croûte brune sur l’extérieur.

Démoulez encore chaud, et, pour les déguster, attendez juste quelques minutes qu’ils tiédissent pour laisser le caramel se figer

 *Variantes : rajouter une cuillère à café de fleur d’oranger

Une petite dose de corse dans le brunch matinal ? Après tout, Nice n’est pas si loin et les approvisionnements ne manquent pas ^^ . Je suis notamment tombée sur un pot de délicieux Brocciu. Le brocciu est un fromage frais de brebis, que j’ai découvert chez une famille de berger Corse (et à qui je dois bcp de mes connaissances aujourd’hui sur l’histoire des bergers et de leurs traditions).

 Ce fromage, fait à partir de lait et de « petit lait » (liquide issus du « caillage » lors de la fabrication des fromages) pourrait être comparable à de la Brousse (je dis bien « pourrait » car je vais me faire taper les doigts… « du Brocciu c’est du Brocciu POINT FINAL »).

Il se déguste aussi bien salé que sucré. Je le conseille notamment nature avec un filet d’huile d’olive et de la fleur de sel. C’est ce que j’ai fait en premier…mais je suis tombé en même temps sur des blettes au marché ce matin et des œufs frais…du coup…je n’ai pas pu résister.

Ingrédients (pour un gourmand matinal)

• 2 œufs
• 1 à 2 CS de Brocciu *
• Feuilles de blettes (ou jeunes pousses)
• 1 oignon
• 1 gousse d’ail
• Quelques feuilles de persils plats
• 1 CS d’Huile d’olive.

Préparation

Epluchez l’ail, l’oignon et hachez-les finement. Dans une poêle, faite- les revenir dans l’huile d’olive pendant une petite dizaine de minutes. Otez et lavez les feuilles des blettes. Faites-les blanchir quelques minutes dans de l’eau bouillante salée, puis ajoutez-les dans le hachis d’oignon. Laissez mijoter une quinzaine de minutes. Les blettes doivent êtres fondantes.

Pendant ce temps, battez les œufs en omelette avec le brocciu. Salez, poivrez et ajoutez les feuilles de persils plats. Ajoutez ce mélange aux légumes de la poêle, puis mélangez sur le feu pour lui donner un aspect brouillé et une consistance crémeuse.

*Variantes : A défaut de brocciu, vous pouvez utiliser de la ricotta ou de la brousse (mais chut…)

Recette gourmande avec un bon côté régressif pour les addictifs de la célèbre pate à tartiner. Rien à ajouter comme introduction. Goutez, croquez et savourez…mon préféré !

 Ingrédients (pour une p’tite quinzaine de bouchées)

• 100 gr. de farine
• 80 gr. de sucre
• 50 gr. de beurre
• 2 œufs
• ½ sachet de levure
• 200 gr. de chocolat praliné
• 100 gr. de noisettes

Préparation

Préchauffez votre four à 180 degrés.

Mélangez la farine, la levure, le sucre puis incorporez les œufs pour éviter les grumeaux. Faite fondre le beurre et ajoutez le à la préparation. Coupez en cube les barres de chocolat praliné (1 cm de long) et écrasez les noisettes à l’aide d’un pilon. Ajoutez le tout à la base.

Préparez un plat à gâteau, avec au fond du papier sulfurisé (pour cette recette c’est important car il n’est pas facile à démouler ! Versez-y la préparation ! Et hop pour 20 petites minutes.

Finalisez la déco, en le coupant en petit carrés et en le saupoudrant de sucre glace une fois refroidi !