La Gastro'AgroNomie

Que faites-vous de vos petits bouts de pain rassis qui crient famine au fond de votre boite à pain?

• Destination 1. Les canards de l’étang d’à coté
• Destination 2. Les animaux de bassecour de la grand-mère
• Destination 3. Les moineaux et écureuils de votre petit jardin
• Destination 4. POUBELLE! Là je dis STOP ! La campagne ANTIgaspi du ministère venant de commencer, autant vous proposer une recette politiquement "IN"

Pour les papilles salées, je vous propose donc une version salé de pudding (ou gâteau de pain) aux "restes" du réfrigérateur !

Car après TOUT, le pain sec de boulangerie reste une matière consommable à base uniquement de farine. Et dans un milieu sec, pas peur des moisissures et champignons !

Ingrédients pour 4 grosses faims

• 1/2 saladier de pain rassis
• 2 C.S. de crème fraiche
• 25 cl. de lait
• 3 œufs
• 50 gr. de beurre
• 1 oignon
• Des lamelles de jambon, de lardon ou de chorizo (au choix)
• 100 gr. de fromage (gruyère, conté…)

Préparation :

Préchauffez votre four à 180 degrés.

Humidifiez le pain rassis dans un saladier d’eau. Malaxez et écrasez le pain pour le réduire en bouillie (pas très glamour j’avoue…). Essorez ensuite cette « bouillie » à travers une passoire pour enlever un maximum d’eau et garder, au final, la matière solide.

Mélangez cette dernière avec le lait, le beurre fondu, les œufs battus et la crème fraiche.

Faites suer et blondir un oignon coupé en lamelles dans une poêle. Ajoutez les à la préparation avec des dés de fromages et de cochon (jambon, lardons, chorizo..au choix).

Versez le tout dans un moule à gâteau, préalablement beurré et fariné.

Mettez-le au four une vingtaine de minutes. Une fois cuit, laissez reposer 5 minutes avant dégustation (il prendra en masse et sera plus facile à démouler et à servir !)

Une enfance nourrie aux palmitos de mamie, je maintiens donc mon côté ado régressif dans les versions salées (et déclinables à volonté) pour l'apéro ! Hyper simple et visuellement sympa, il suffit d’avoir le coup de main pour la partie « roulage » pour obtenir la palme du palmito maison !

Aujourd’hui, la collection « été-sudiste » avec son fourrage au Pesto !

Ingrédients (pour 20 palmiers) :

• 1 pâte feuilletée
• ½ bocal de pesto
• Du parmesan râpé (à volonté ?)
• Deux poignées de pignon de pin
• 1 jaune d’œuf

Préparation :

Déroulez la pâte feuilletée et étalez généreusement la sauce pesto. Parsemez de parmesan et de pignons. Roulez ensuite la pâte sur elle-même aux deux extrémités et jouxtez les deux côtés. Attention à bien serrer ! (comme si vous rouliez un duvet pour qu’il rentre dans votre mini sac).  Mettez ce « roulé » au frais pendant 30 minutes.

Préchauffez votre four à 180 degrés.

Sortez le roulé du réfrigérateur et découpez des tranches d’environ 5 mm d’épaisseur. Les palmitos sont nés! Ils n’ont généralement pas une bonne tête tout de suite, c’est la cuisson qui fera la finition !

Déposez ces palmiers sur du papier sulfurisé sur la plaque du four. Fouettez le jaune d’œuf et enduisez légèrement les palmiers du bout des doigts. Enfournez une quinzaine de minutes.

Mini-biscuits confectionnés dans ma mini-maison de Blanche Neige Corse à l’occasion d’une arrivée continentale (dédicace à Linette mais surtout à son neveu qui a tout englouti en moins de 5 minutes) Leur caractéristique insulaire? C’est qu’ils sont faits à base de farine de châtaigne : goût sucré, corsé, et...addictiffffffffffffffffffff’...

Ingrédients:

• 150 gr. farine de châtaigne
• 50 gr. farine de blé
• 80 gr. beurre
• 80 gr. sucre + 1 sachet de sucre vanillé
• 1 œuf
• 1 cc levure

+ du sucre cristallisé

Préparation :

Fouettez le beurre ramolli et les sucres. Ajoutez les farines, la levure, l’œuf entier. Malaxez du bout des doigts puis formez un boudin. Réservez le au réfrigérateur pendant au moins 30 minutes.

Préchauffez votre four à 180 degrés.

Découpez dans le boudin des carrés. Roulez-les dans le sucre cristallisé et déposez-les sur une plaque de papier sulfurisé. Puis au four une quinzaine de minutes.

Variante : Ajoutez des noisettes concassées 

Vu mon adresse légendaire, cette tarte renversée aurait pu être digne de ma propre invention : une tarte, un cassage de figure, hop le tour est  joué!  Un dessert donc raté mais intégré  dans la norme des  « classiques » ! Conclusion : pas besoin d’être Top-chef dans une cuisine Top-Classe pour mettre au point des trucks Top-innovants…Comme l’innovation se remet toujours aux normes, les recettes aujourd’hui schématisent ce « renversement ». Moins drôle…mais on évite les poils de chat, la poussière…c’est carrément Bon !

Ingrédients (pour 4 gourmands « classiques »)

Pâte à tarte

• 180 gr. de farine
• 100 gr. de beurre
• 6 CS. de lait
• 1 œuf entier
• 1 sachet de sucre Vanillé

Garniture

• 3 à 4 pommes à cuire
• 1 CC de cannelle

Caramel 

• 100 gr. de sucre
• 1 bonne noix de beurre salé

Préparation

Pour la pâte à tarte : mélangez du bout des doigts le beurre ramolli, la farine et le sucre. Ajoutez ensuite l’œuf et le lait, et formez une boule compacte. Réservez la préparation au réfrigérateur.

Pour le caramel : dans une poêle (à feu doux), faites caraméliser le sucre. Une fois liquide et les cristaux disparus, déglacez avec la noix de beurre et versez immédiatement le caramel au fond du plat à tarte (Il durcir très vite !)

Pelez les pommes et coupez-les en fines lamelles. Disposez-les en rosette sur le caramel durci. Saupoudrez de cannelle.

Etalez ensuite la pâte à tarte, et formez un disque un peu plus grand que le plat. Disposez-le au-dessus des pommes et repliez les bords à l’intérieur du plat. 

Enfournez à four chaud (180 degrés) pendant une vingtaine de minutes !

Dégustez tiède, « classiquement » avec une boule de glace à la vanille.

Tous fans de ces petites friandises qui collent au bout des dents et… principales responsables de vos (quelques) caries ?

Je dénonce => Michoco ! (et … j’avoue que ça sent le vécu ici)

Une amie m’a offert un p’tit livre pour Noël bien sympa pour les convertir en ingrédients…. Difficile quand on est fan : le paquet était fini avant d’avoir pu commencer ! … surtout maintenant qu’il existe des nouveaux goûts toujours aussi collants et addictifs !

Cette recette était donc l’occasion d’associer le côté régressif et tendre (cookies et michoco) à la touche acidulée des cranberries.

Ingrédients (pour 30 bouchées) :

• 180 gr. de farine
• 100 gr. de beurre mou
• 1 œuf
• 100 gr. de sucre + 2 sachets de sucre Vanillé
• 1/3 de sachet de levure
• 50 gr. de Cranberries séchées*
• 20 Michocooooos noir, marron ou blanc

Préparation :

Battez le beurre mou et les sucres, et incorporez l’œuf. Versez la farine, la levure, les Cramberies et les michocos en morceaux. Formez des petits tas sur une plaque allant au four (sur papier sulfurisé) et laissez cuire une quinzaine de minutes à 180 degrés. 

*Variantes : les cramberies peuvent être remplacées par des raisins secs.

Les betteraves nous saliront mais nous surprendront toujours ! Quoi de mieux que ces racines rouges en couleur pour égayer les journées maussades d’automne?

Voici ici une inspiration issue d’un voyage en Pologne (gros consommateurs) et qui les aiment en sauce bien épaissssse!!

 Ingrédients (Pour 2 bouches) :

• 2 grosses betteraves cuites
• 1 petite échalote hachée
• Des lardons ou du bacon à faire griller (bref du cochon quoi ^^)
• 1 grosse poignée de noix
• Quelques dés de fromage (type conté) 

Sauce au yaourt

• 1 yaourt brassé (à défaut de la crème fraiche)
• 1 cuillère à soupe d’huile de noix (pas de joker cette fois, c'est trop top avec)
• 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique
• Sel, poivre selon les goûts et les envies 

Préparation :

Faites rissoler les lardons dans une poêle avec l’échalote hachée finement. Découpez en cube les betteraves, le conté et mélangez le tout dans un saladier, avec les lardons, les échalotes grillées et les noix.

Pour la sauce : il suffit de mélanger le yaourt, l’huile de noix, le vinaigre et les condiments. Basta ! Et hop mélangez le tout, réservez au frais 15 minutes avant de déguster. 

Me laissez-vous pousser la chansonnette, qui nous pince TOUS les lèvres en cette période d’épiphanie ! Famille, amis, voisins…chacun paye sa galette et savez-vous comment? En tout cas jusqu’à l’overdose finale qui tombe en février.

Je n’avais jamais pensé à les faire moi-même…jusqu’au jour où je me suis aperçue des prix astronomiques dans les boulangeries (bon ok le temps passé à faire de la pâte feuilletée c’est de la sueur..) : 20 euros pour 20 secondes de bouchée ?…galette = objet de luxe ? en hypermarché ou au macdal c’est sur elles sont moins chers…mais ramolos, sèches, ou encore partialement congelées et en plus…à tous les coups la fève manque (et ça c’est le pire !)

Bref il fallait trouver une solution ! alors, hop-hop au fourneau 10 minutes chrono !

Juste un conseil « prévisionnel » : le jour où vous prenez cette décision de mettre les mains à la pâte…c’est généralement RUPTURE DE STOCK en pâte feuilletée + poudre d’amande…prenez donc de l’avance dans ces achats ^^

Je vous propose une version simple, économique et équitable (car partageable...héhé trop facile le développement durable?). Une version chausson pour 4/5 personnes ! Royal non ?

Ingrédients ( pour 4 rois/reines )

• 1 pâte feuilletée (de marque de préférence)
• 160 gr. de poudre d’amande
• 70 gr. de beurre
• 3 cuillères à soupe de crème fraiche
• 2 œufs
• 1 cuillère à soupe de Rhum
• 60 gr. de sucre + 2 sachets de sucre Vanillé
• La (les) fève(s)

Pour la dorure : Un jaune d’œuf battu dans du lait et un peu de sucre glace

Préparation :

Sortez le beurre du réfrigérateur une heure avant, afin qu’il ramollisse. Battez-le avec le sucre dans un saladier, puis incorporez les œufs un par un. Ajoutez la poudre d’amande et  mélangez jusqu’à obtenir la consistance d’une crème à l’aspect lisse et« beurré ». Ajoutez ensuite la crème fraiche et le Rhum.

Sur le disque de pâte, étalez généreusement sur une moitié la préparation en prenant soin de laisser au moins 1 cm des bords. Repliez le chausson et joignez les bordures avec de l’eau chaude.

A l’aide d’un pinceau (ou avec les doigts) étalez la préparation de la dorure et entaillez un dessin à l’aide d’un couteau ou d’une fourchette.

Enfournez à four chaud (190 degrés). Les cuissons variant fortement en fonction du four, compter au moins 20 minutes pour un en chaleur tournante. 

Dégustez chaud, tiède ou froid...ya pas de règle, c’est toujours délicieux !

*Variantes : ajoutez des pépites de chocolat, et des poires préalablement caramélisées !

 En hiver, chacun sa recette : peluche, bouillote, feu de bois, maris, amants… moi, je vous propose celle trouvée au marché et adaptée aux grands froids d’hiver pour trouver chaleur + réconfort en quelques gorgées. Ici, c’est le chou-fleur qui est à l’honneur, et en velouté blanc comme neige, simple et si chou !

 Ingrédients (pour 4 bollées) :

• ½ chou-fleur
• 1 oignon
• 1 pomme de terre
• 1 cube pour bouillon
• 2 cuillères à soupe de Crème fraiche
• Sel, poivre, et muscade à doser selon les goûts

Préparation :

Séparez les « bouquets » du chou-fleur et épluchez la pomme de terre. Lavez et découpez les légumes et les mettre à cuire dans une casserole d’eau  bouillante avec le bouillon de cube (attention, recouvrez-les « légèrement » d’eau…on veut obtenir un velouté donc…molo sur les quantités d’eau). Laissez ensuite mijoter pendant une vingtaine de minutes.

Une fois les légumes cuits, mixez les avec le jus de cuisson et la crème fraiche, en vérifiant la consistance du mélange (si celui-ci à une texture épaisse (purée) rajoutez un peu d’eau chaude : le velouté doit avoir une consistance à mi-chemin entre la purée et soupe). Ajoutez ensuite le poivre et la muscade râpée et servez chaud ! Chou non ?!

*Variantes : ajoutez du fromage rapé et des croutons à l'ail!

Nous sommes à la fin d’été, et dans le nord ce sont les vergers de pommiers qui portent leurs premiers fruits...et dans les jardins familiaux : la rhubarbe !! Pour ceux n’ayant pas cette opportunité, ne vous inquiétez pas, les réderies (braderie du Nord) seront l’occasion de trouver les surplus des jardiniers.

Cet « émietté» à l’anglaise, est un dessert rapide et simple (et déclinable à volonté selon les fruits de saison !). Il n’existe 1000 façons de les réaliser, qui diffèrent en fonction de la composition du crumble, et donc du goût final recherché. Dans cette recette, la pâte à crumble est légère et finement croustillante.

Je la DEDICACE à ma chef préférée pour ses conseils et pour ses plants de rhubarbe qui produisent à outrance dans mon jardin ! Merci Célinette 

Ingrédients (4 grosses parts) :

Pâte :

• 100 gr. de farine
• 50 gr. de beurre mou (sorti du frigo depuis 15 min !!)
• 60 gr. de sucre ou cassonade*

Base de fruits :

• 3 grosses pommes
• 3 tiges de rhubarbe
• 2 cuillères à soupe de sucre
• 1 cuillère à café de cannelle (ou plus selon les goûts !)

Préparation :

Lavez et coupez les tiges de rhubarbe en cube et les faire macérer avec les deux cuillères à soupe de sucre (pendant une heure).

Pendant ce temps, dans un saladier malaxez du bout des doigts le beurre mou, la farine et le sucre, jusqu’à obtenir des grumeaux fins. Réservez.

Ensuite, épluchez et coupez les pommes. Placez-les dans le plat à gâteau, avec la rhubarbe. Saupoudrez les fruits de cannelle et recouvrez le tout avec les grumeaux.

Enfournez à four chaud (180 degrès) pendant au moins 20 minutes. La fin de cuisson est visible avec la coloration en surface du crumble.

Se déguste de préférence tiède !

Bon appétit !

*Variantes : pour donner une touche vanillé, substituez une partie du sucre par du sucre vanillé. 

Promenons-nous dans les bois…et hop ! une châtaigne, deux châtaignes, trois châtaignes…et…3kg de châtaignes dans le sac! 

Autrefois consommées journalièrement pour ses qualités nutritives par les populations locales de certaines régions (et où le blé était difficilement cultivable), elles font aujourd'hui un malheur lors des fêtes de noël (en rupture de stock même sous vide!), et reste un ingrédient phare des recettes traditionnelles locales (en Corse et en Ardêche notamment). Mes amis corses vous parleront aujoud'hui d'un mysterieux insecte ravageant actuellement l'ensemble des châtaigneraies d'Europe...

Profitez donc de ces châtaignes qui risquent de devenir, à termes... un "fruit en voie de disparition"...? en espérant que l'on trouvera une solution efficace!

Rares donc chères dans ma région, les balades buissonnières d'octobre dans les bois sont l'occasion pour s'approvisionner made in Local...

Ingrédients de base :

• 150 gr. de farine
• 1 sachet de levure
• 50 cl. d’huile*
• 3 œufs
• 120 cl. de lait
• 1 cuillère à soupe de crème fraîche
• 1 pincée de sel (et de poivre)

Garnitures :

• Un gros oignon
• 150 gr. de châtaignes bouillies (qui peuvent s’acheter également en bocal)
• 60 gr. de cerneaux de noix
• 150 gr. de fromage de type conté*

Préparation :

Mélangez la farine avec la levure. Creusez un puits et incorporer l’huile, les œufs entiers et le lait préalablement tiédi. Une fois une pâte lisse obtenue, ajoutez une cuillère à soupe de crème fraîche, le sel et le poivre. Réservez.

Pendant ce temps, hachez l’oignon et faite le revenir dans une l’huile d’olive (pendant 10 minutes). Si ce hachis accroche à la poêle, ajoutez un peu d’eau.  

Ajoutez cette préparation à la pâte, avec le conté râpé grossièrement, et les châtaignes bouillies en morceaux.

Mettez au four au moins 45 minutes (à 180 degrés) et dégustez de préférence chaud. 

Bon appétit !   

*Variantes : Remplacez l'huile d'olive par de l'huile de noix, et le fromage par un fromage bleu (Roquefort), c'est différent et tout aussi délicieux.